Que dire au politique à propos du terroriste radicalisé ?
19 août 2017 09:36 0 messages
L’arrogance du terroriste est une imitation de celle, présumée, du chef fou aventureux, celui qui se croit capable d’aller au-delà des limites.
La radicalisation terroriste vient de la honte de n’être pas à la hauteur de l’audace inouïe et folle du chef ; on veut s’y rattraper.
Plus le chef fou se fixe des ambitions grandioses, plus la honte de celui qui le regarde faire sans agir lui-même, va enfler et finir par provoquer sa radicalisation meurtrière.
La honte enfle tellement qu’elle explose les capacités affectives du terroriste ; il présente, alors, un acte impulsif agressif à l’extrême, auto- et hétéro- agressif.
Il suffit d’un vague ordre pour que le passage à l’acte terroriste se fasse, par débordement des capacités de rétention affective de celui qui passe à l’acte. La précipitation peut le faire agir de façon peu préparée ou relativement maladroite, même si le chef essaie de canaliser de tels agissements avec des émissaires.
Comprendre que la honte est la base de la radicalisation, permet de dégager un chemin de dé-radicalisation.
Il faut replacer le terrorisme dans le problème plus général des actes délirants meurtriers, dans le cadre de la « perversion psychose ».
> Lire l’article : Pourquoi des actes délirants meurtriers ?
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